14% des surfaces des tours de La Défense sont vacantes. C’est le chiffre que dévoile l’étude du cabinet de conseil Deloitte, demandée par l’AUDE, l’association des utilisateurs de La Défense. En comparaison, il n’y a que 4% des bureaux de Paris qui sont vides. Les causes de cette désertion du plus grand quartier d’affaires d’Europe sont multiples.

UNE INNOCUPATION DUE À UN CONTEXTE POST COVID

Premièrement, la généralisation du télétravail dès 2020 a changé le rapport au travail en présentiel. À l’adoption du travail à distance s’ajoute l’inconfort des bureaux qui ne correspondent pas aux nouveaux besoins en termes de bien-être en entreprise.

Au-delà de ce motif sociologique, La Défense est largement impactée par une crise immobilière historique. Depuis la loi ERP, un grand nombre de ses tours sont devenues obsolètes. Dans un contexte post Covid, beaucoup de chantiers sont à l’arrêt. Pour de nombreuses entreprises, le prix des travaux pour remettre leurs bâtiments aux normes actuelles est trop élevé. Le prix de vente pour une tour à réhabiliter est à 233€ le mètre carré aujourd’hui, contre 6 400€ avant covid.

VERS UN NOUVEAU MODÈLE

Les hautes tours de La Défense ont toujours été un symbole de réussite des grandes entreprises françaises. Aujourd’hui, les solutions préconisées pour remplir les 3,5 millions de mètres carrés de bureaux s’orientent vers des campus universitaires, des logements sociaux, des restaurants et des hôtels pour les rendre plus attractives et vivantes.

En outre, le quartier a l’ambition de devenir le premier quartier d’affaires mondial « post carbone » d’ici à 2030 avec son projet de parc urbain de 5 hectares. L’objectif du projet « Le Parc » est de diviser par 2 les émissions de gaz à effet de serre. Cela représente un argument supplémentaire pour raviver l’attractivité du quartier.

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